mardi 28 novembre 2017

En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis

Lecture qui sort de l'ordinaire aujourd'hui. Notre prochain bookclub local ayant pour thème l'intolérance, plusieurs romans ont été proposés dont celui-ci, que je me suis empressée de lire, pleine de curiosité. En effet, les avis sont généralement assez tranchés, en témoigne le début des échanges entre les membres du club. On lit d'ailleurs souvent dans les chroniques "on adore ou on déteste". Voyons ça !


Année de parution : 2014
Nombre de pages : 224 pages
Genre : contemporaine, autofiction
Edition : Seuil







Synopsis :
"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici."

En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.

Mon avis :
Effectivement, En finir avec Eddy Bellegueule n'est pas un livre qui laisse indifférent. Toutefois, je n'ai ni adoré, ni détesté... 

Les thèmes abordés sont nombreux et tous plus rudes les uns que les autres. 
Le sujet central, bien sûr, est l'homophobie vécue par l'auteur pendant son enfance et son adolescence. Enfant efféminé, "différent", Eddy subit bousculades, insultes, à l'école mais aussi dans le village et même à la maison... Difficile de rester indifférent face à ça. Révolte, dégoût (jusqu'à la nausée, ce qui m'arrive rarement à la lecture d'un livre) lors de certains épisodes d'agression dans les couloirs de l'école sont des sentiments qui m'ont traversée. Mais aussi agacement, d'un certain côté, de voir la résignation d'Eddy à retourner, sagement, tous les matins, affronter ses agresseurs plutôt que de rester à l'abri de la foule dans la cour de récré...

D'autres sujets reviennent comme un fil rouge dans ce livre : racisme, violence, alcoolisme, misère... A la lecture, on ressent profondément la carcan sociétal de ce village de Picardie dans lequel la destinée de tout un chacun est tracée avant sa naissance : les garçons iront à l'usine dès que possible, les filles feront de bonnes couveuses qui, si elles travaillent, ne gagneront surtout pas plus que leur mari. Ce serait contrevenir à la bonne vieille société patriarcale, et ça, c'est impardonnable. 
J'ai été gênée dans tout cela par la généralisation des faits. On a l'impression que tout le monde boit comme un trou, tout le monde se lave une fois par mois, et tous les garçons jouent au foot. C'est très cliché. Les faits se passent quand même dans les années 90-2000, et même si je sais que certains villages enclavés sont peu favorisés, j'ai du mal avec le "tout le monde est comme ça". J'ai été confortée dans cette impression par la chronique de Pauliseuse, elle-même jeune picarde qui déplore cet aspect.

L'écriture de l'auteur ne m'a pas été particulièrement agréable non plus. Je n'ai rien contre la retranscription des propos tels quels mais les incises sans ponctuations, sans prévenir n'ajoutent rien au texte, et j'ai même trouvé ça lourd par moments. La rudesse des mots en revanche est parfaitement adaptée, et laisse transpirer le manque de finesse auquel le jeune garçon a été confronté.

Ecrire un roman sur ces sujets donne à mon avis une sorte d'immunité vis à vis des jugements. Bien sûr, il est bon d'en parler. Difficile donc de critiquer. Mais personnellement, il m'a mise mal à l'aise. Non par rapport aux thèmes mais à cause du jugement fort de l'auteur vis à vis de sa famille, et en particulier de ses parents. Certes, ils ont été (dans le roman, puisque c'est la seule chose dont je puisse juger) parfaitement imbuvables, odieux, détestables avec leur fiston qui malgré tous leurs efforts ne voulait pas rentrer dans le moule... Mais j'ai eu le sentiment d'assister à un règlement de comptes, et ça m'est très désagréable...

Edouard Louis avait beaucoup de choses à évacuer à travers ce roman incontestablement cathartique, à juste titre j'en conviens. Mais je n'ai pas été convaincue. Ni adoré, ni détesté, donc, mais j'ai connu des lectures plus agréables !

mardi 21 novembre 2017

Les Neiges de l'Eternel de Claire Krust

Une fois de plus, c'est un roman qui fait grand bruit et qui est plutôt bien noté sur la blogo dont je vous parle aujourd'hui. Les Neiges de l'Eternel, signé Claire Krust, est un roman fantasy/fantastique dont la couverture m'a littéralement happée. La quatrième de couverture me proposait une immersion dans le Japon féodal dont je suis tombée amoureuse avec Fille de l'empire de Feist et Wurts. On est loin du coup de cœur auquel je m'attendais.


Année de parution : 2015
Nombre de pages : 334 pages
Genre : fantasy
Edition : ActuSF








Synopsis :
Dans un Japon féodal fantasmé, cinq personnages racontent à leur manière la déchéance d’une famille noble. Cinq récits brutaux qui voient éclore le désespoir d’une jeune fille, la folie d’un fantôme centenaire, les rêves d’une jolie courtisane, l’intrépidité d’un garçon inconscient et le désir de liberté d’un guérisseur.
Le tout sous l’égide de l’hiver qui s’en revient encore.

Mon avis :
Je venais de terminer un roman en 3 jours, pour cette fois il m'aura fallu plus longtemps pour me décider à lire les 10 dernières pages de ce roman, déçue que j'étais.

L'idée est bonne : on suit, sur cinq parties distinctes, le destin croisé de plusieurs personnages d'horizons divers. 
Il y a Yuki, la jeune fille déterminée à sauver son frère malade, qui va remuer ciel et terre pour arriver à ses fins, bravant les dangers qui menacent une femme voyageant seule, se faisant pour cela passer pour un homme. 
Akira, fantôme antipathique qui peine à trouver un but à sa vie, ou plutôt devrais-je dire à sa non-vie. 
Shota, petit garçon à la santé fragile, qui côtoie Akira et se révèle avide de connaître ses secrets. 
Sayuri, "courtisane" maltraitée dans une auberge de faible standing, qui se retrouve du jour au lendemain chargée d'une mission peu commune et de la plus haute importance. 
Seimei quant à lui est fils de guérisseur, porteur de connaissances très vastes mais peu enclin à les mettre en pratique suite à la mort de son père. 
Enfin, Takeshi visite ce qu'il reste d'un vaste domaine autrefois habité mais un notable de la ville, et y fait une rencontre bouleversante qui ne va pas manquer de changer sa vie (et réciproquement, d'ailleurs). 
Voilà pour les principaux. Je reste volontairement vague sur les liens entre eux, et sur qui va rencontrer qui, pour laisser un peu de surprise aux potentiels lecteurs futurs. Reconnaissons qu'il y a là matière à creuser !

Autre point intéressant du roman : le contexte spatio-temporel. Hormis la situation géographique - cet univers japonisant que j'ai déjà évoqué et qui constitue pour moi un atout -, la construction temporelle est plutôt sympa aussi. Les différentes parties, parfois séparées par des décennies, ne s'articulent pas de façon chronologique. Pourtant, à mesure que le lecteur tourne les pages, il comprend les tenants et les aboutissants, et découvre des liens - certes assez prévisibles mais qui pourront peut-être en surprendre quelques-uns et ne sont pas pour autant désagréables - qui existent entre les personnages, entre les situations. Point notable : malgré les années qui peuvent séparer chaque partie, elles se déroulent toutes en hiver. En résulte une ambiance assez particulière, une chape de blancheur et de silence qui m'a paru adaptée à l'environnement mis en scène.

Mais voilà, en ce qui me concerne, la mayonnaise n'a pas pris. La faute notamment à la brièveté des parties qui ne m'a pas laissé le temps de m'approprier les protagonistes, ni de vibrer avec eux. Et surtout, j'ai fait un gros blocage sur l'écriture. J'ai trouvé le style maladroit, lourd, surfait. En témoigne une accumulation d'adverbes qui semblent avoir été juxtaposés sur demande, comme à l'école lorsqu'on nous demandait d'ajouter des détails dans les descriptions. La ponctuation et les répétitions sont souvent maladroites. Et j'ai parfois eu du mal à saisir ce que l'autrice voulait dire :

"Le donjon se dressait à la fois comme un dragon immortel, et comme une ruine couverte d'un linceul blanc." 
Hum. A la fois majestueux, puissant, élancé et miteux couvert d'un drap qui le cache au regard d'aucuns... Je pige pas.

"Il ne devait pas vivre en permanence au sanctuaire et avait été contraint d'y passer la nuit qu'uniquement au cas où ce soi-disant guérisseur aurait besoin de son aide."


L'autre point qui m'a gênée, et j'admets que c'est mon côté puriste, amoureuse des mots qui parle, c'est les fautes non corrigées. Bon sang, il y a bien des gens qui relisent, dans les maisons d'édition ? Une coquille, je comprends, mais tant, non. Exemples croustillants :

"Alors qu'elle remontait assez lentement l'avenue centrale, se laissant guidée par le flux des badauds". Vendu/vendre. Primaire.
"Je suis tout courbatturé." Même mon correcteur orthographique de lambda qui ne vit pas de son écriture hurle.
"Ce sentiment lui paressait lointain." Quelle feignasse, ce sentiment.

Bref, j'en passe et des meilleures. Mes yeux ont saigné, au détriment de l'histoire pourtant jolie, et au final, je ne voyais plus que ça. Mon attention a été happée par ce que je vais gentiment appeler des "coquilles". Dommage. Sur ces considérations, je vous laisse, j'ai un mail à envoyer à l'éditeur, moi.

jeudi 9 novembre 2017

Le sel de nos larmes de Ruta Sepetys

Suite à une récente conversation avec mon papa sur les films de guerre, j'ai eu envie de découvrir plein de nouvelles choses sur cette période. Combinez à ça une sortie à la médiathèque lors de laquelle je tombe sur un roman coup de cœur de ma copinaute Sia, portant sur le même thème... Difficile alors de revenir sans ! C'est comme ça que je me suis retrouvée embarquée dans Le sel de nos larmes, de Ruta Sepetys.

Edition : Gallimard
Année de parution : 2016
Nombre de pages : 464 pages
Genre : historique, jeunesse







Synopsis :
Hiver 1945. Quatre adolescents. Quatre destinées.
Chacun né dans un pays différent. Chacun traqué et hanté par sa propre guerre.
Parmi les millliers de réfugiés fuyant à pied vers la côte devant l'avancée des troupes soviétiques, quatre adolescents sont réunis par le destin pour affronter le froid, la faim, la peur, les bombes... Tous partagent un même but : embarquer sur le Wilhelm Gustloff, un énorme navire promesse de liberté...

Mon avis :
Trois jours. C'est le temps qu'il m'aura fallu en période de boulot pourtant plutôt dense, pour achever ce roman, petite pépite du genre. J'avais déjà été séduite par la plume de Ruta Sepetys en la découvrant dans Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, traitant de la même période, grâce à un baby challenge.

La force de ce récit réside tant dans le fond que dans la forme. 
Dans le fond, d'abord. Le lecteur accompagne au cours de sa lecture trois jeunes adultes (18 à 21 ans, grosso modo) et une adolescente de 15 ans. Chacun d'eux porte un secret, plus ou moins lourd, plus ou moins grave... Tout ceci étant bien entendu très relatif. 
Très vite, un groupe se forme, composé de personnalités aussi disparates que touchantes : les plus charismatiques sont Joana, ancienne assistante de chirurgie reconvertie en infirmière de guerre ; Florian, restaurateur d'art apparemment chargé d'une mission très spéciale, très fermé aux autres mais qui va s'ouvrir peu à peu, et le poète, cordonnier de son état qui distille son talent à qui croise son chemin. Autour d'eux gravitent des personnages moins "présents" mais non moins touchant, forts et uniques : Emilia, l'adolescente que les horreurs de la guerre n'ont pas épargnée ; Eva, la géante à moustache ; Klaus, petit bonhomme dont la grand-mère a péri au début de cette longue marche et qui trouve en le poète un 'opi' de substitution ; et Ingrid, dont les yeux sont aveugles mais clairement pas l'âme.

Au bout de leur route, un soldat un peu spécial, Alfred. Convaincu d'être un très valeureux et méritant soldat, il a un côté assez malsain, qui m'a mise très mal à l'aise. A savoir comment ils interagiront... je vous laisse découvrir !

Lors de ce "road-trip" glacial et glaçant, rien ne sera épargné à nos protagonistes...Le froid et ses engelures, la faim et ses crampes d'estomac, la fatigue et la douleur de la marche forcée, et ce stress, permanent, entre l'approche des soldats russes et les bombes qui pilonnent les alentours... Heureusement qu'un soupçon d'humanité persiste et permet au groupe de rester soudé, autant que possible, voire de laisser naître des sentiments, quand les défenses s'abaissent... C'est joliment fait. 

Ça, c'était juste pour le fond. Pour la forme, elle est simple et efficace : des chapitres d'une ligne à quatre pages, qui s’enchaînent, qui s’enchaînent... et qu'on enchaîne, évidemment. A chaque chapitre correspond un point de vue, qui peut changer au cours d'une même scène, mais n'enlève rien à la complexité et la richesse du moment. Le rythme accélère à mesure qu'on approche du dénouement, et il devient alors très difficile de lâcher la triste troupe.

Boulet que je suis, j'ignorais le sort du bateau et je n'ai pas du tout percuté en voyant la couverture, j'ai donc découvert la triste issue en tournant les dernières pages. En effet, pour diverses raisons historiques que vous pourrez découvrir grâce aux sources citées en fin d'ouvrage, le Wilhelm transportant 10000 passagers pour une capacité de 1500 personnes, n'a pas connu la notoriété du Titanic, pourtant bien loin d'avoir fait autant de morts...

Un petit mot sur l'auteur, pour terminer. Touchée de près par la Seconde Guerre Mondiale, puisque ses parents lituaniens se sont réfugiés aux Etats-Unis à cette période, c'est une petite cousine qui est venue lui narrer l'histoire du Wilhelm, sur lequel elle devait embarquer...

N'hésitez pas à aller découvrir l'avis de Sia par ici. Vous y trouverez en bonus, si le sujet vous intéresse, une interview de l'auteur et un documentaire sur le trop peu célèbre navire !

jeudi 2 novembre 2017

La servante écarlate de Margaret Atwood

S’il est une série qui fait grand bruit en ce moment, c’est bien The Handmaid’s Tale. Produite par Hulu, et primée par pas moins de 6 Emmy Awards, elle est l’adaptation d’un roman de Margaret Atwood datant des années 1980, La servante écarlate… 

Edition : Robert Laffont
Année de parution : 1985
Nombre de pages : 510 pages
Genre : science-fiction











Synopsis

Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. Une œuvre d'une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.


Mon avis

Étrange sentiment que celui qui me reste après avoir tourné la dernière page de ce roman. En effet, certains aspects m'ont clairement plu, par le côté glaçant de la société dans laquelle nous sommes projeté·e·s. Une société de femmes objets, dont la seule fonction est la reproduction. Privées de tous leurs droits les plus basiques, elles sont éduquées pour les plus âgées, élevées pour les plus jeunes, à cette unique fonction. Les autres, qui ne sont plus bonnes à faire des enfants, sont embauchées pour s'occuper des premières, et surtout des puissants qui se refilent l'incubateur quand il n'y en a plus besoin.
Pas question pour elles de se promener librement, de lire ni même de discuter avec les copines. Et ces manques se ressentent chez Defred, potentielle future mère porteuse que nous suivons dans cette histoire.

Malgré ce contexte intéressant, peu d'action dans ce roman qui se révèle être une longue description, assez "chirurgicale", du quotidien de Defred. S'y intercalent des flash-backs sur sa vie d'avant, qui donnent malheureusement peu d'indices sur pourquoi et comment on en est arrivés là. C'est froid, c'est lent.

Bizarrement, j'arrive quand même à entrer dans le livre, par un phénomène étrange. Sans aller toutefois jusqu'à m'attacher aux personnages, hein. Vraiment, curieux ressenti.

La fin m'a laissée un peu perplexe. M'a déçue, même... J'aurais presque préféré que le roman s'arrête juste avant la dernière partie, quitte à ne pas avoir d'explications supplémentaires (que l'on n'a pas vraiment, à vrai dire...).

Soundandfury souligne très justement dans son article la façon paradoxale qu'a l'humain de se prendre de passion pour des textes ou films dénonciateurs comme celui-ci, sans pour autant lever le petit doigt ou s'offusquer de voir la même chose se produire dans la réalité. Voilà une dualité qui doit au moins faire réfléchir...

Bon. En définitive, la lecture de ce roman ne m'a pas procuré un enthousiasme à la hauteur de l'engouement dont la série a fait l'objet. Reste à voir ce que donne cette dernière ! J'y place beaucoup d'espoirs, puisqu'elle m'a été recommandée par diverses personnes, parmi lesquelles ma petite soeur... Forcément de bons conseils !

Challenge ABC 2018

Après un an de silence complet sur le blog, me voilà de retour, espérons durablement ! Et quelle plus belle motivation qu'un challenge pour se remettre sur les rails... Me voilà donc inscrite au challenge ABC organisé sur Livraddict par Nanet. J'ai participé par le passé à l'ABC imaginaire, mais cette fois, je vais varier les plaisirs !


Le règlement 2018

La version 2018 que je vous propose consiste à lire 26 livres de 26 auteurs différents en fonction de l'alphabet.
Pour éviter 26 nouvelles, un minimum de pages est demandé. Ce sont les chroniques/commentaires qui valident les lectures !
Le but reste de marier les styles (sauf pour l’option E. (voir plus bas).: un classique, une nouvelle, un auteur étranger, un livre en fantasy, un en SF, un roman, un thriller... Pour éviter les catégories un peu bizarres, je vous invite à choisir dans la liste fournie par bibliomania.
J'ai fait le choix de participer dans l'option A, c'est-à-dire en mode aléatoire. Ainsi, pas de liste à fournir obligatoirement en début de challenge, mais pas non plus de points de tricherie accordés !
La totalité des 26 lectures doit atteindre au minimum 5000 pages, et le nombre de genres doit être de 5 au moins. Ma liste est déjà faite, pour avoir une trame, mais elle risque de changer étant donné le choix que j'ai dans certaines lettres... hum !
A de très rares exceptions près, tous les livres sélectionnés pour l'instant sont dans ma PAL. De quoi la vider efficacement !

A l'attaque !